Afin d’avoir une performance accrue dans les transports, il est nécessaire d’ouvrir l’accès à l’information ; il s’agit de ce que l’on appelle l’open data.
Avec votre permission, monsieur le président, je vais défendre en même temps les deux amendements nos 2689 et 2546 .
L’amendement no 2689 prend en compte la réalité des flux – arrêts, horaires, activité du trafic de transport public de personnes – afin que ces informations soient accessibles et puissent être réutilisées, notamment pour établir des statistiques ou pour permettre à d’autres de faire une offre plus performante.
L’amendement suivant, no 2546, se contente de prendre en compte les seuls horaires planifiés et non les horaires réellement constatés. Il s’agit d’un amendement de repli. Je souligne qu’il serait préférable d’adopter le premier amendement, car il exprime la réalité des faits : ce n’est que sur la réalité des faits que d’autres peuvent s’appuyer statistiquement pour présenter des offres performantes, des offres alternatives permettant d’améliorer le système. Si nous nous contentons des horaires planifiés, nous n’aurons pas la réalité des faits et nous risquons d’avoir des réponses en termes d’offres de transport qui ne seront pas à la hauteur du besoin.