Monsieur Poisson, je tiens d’abord à vous rassurer pleinement : ce critère est exactement celui qui est utilisé pour les contrôles de concentration. L’Autorité en fait une centaine par an et les contentieux sont assez peu nombreux. Nous ne venons pas d’inventer ces critères, les services les utilisent déjà et savent les qualifier. Je vous renvoie, je le répète, au contrôle des concentrations : nous savons faire et il n’y a pas de problème, rassurez-vous.
Je suis sensible, en revanche, à l’argument qui vous conduit à proposer, dans vos deux amendements, de porter le délai de deux à trois mois. Compte tenu du caractère raisonnable de cette proposition et de votre préoccupation légitime, avis favorable sur cet amendement.