Cela étend les compétences de Bercy à des domaines qui étaient jusqu’à présent réservés au garde des sceaux.
Mon intervention s’adresse évidemment avant tout à Mme Taubira, dont vous êtes aujourd’hui le substitut. De là où elle est, j’espère qu’elle nous écoute. J’espère aussi que vous lui transmettrez notre inquiétude, et surtout qu’après avoir écouté les arguments qu’avec mes maigres moyens, je vous ai donnés, vous ne prendrez pas uniquement en compte l’aspect financier et économique, qui est naturellement le champ de votre ministère, et verrez ainsi que, derrière des aspects purement pratiques, se profile en réalité une modification substantielle et, à terme, peut-être, la fusion de certaines de ces professions juridiques, ce qu’elles ne souhaitent pas.