Il sera aussi possible d’avoir des structures relativement modestes mais bien constituées autour des professionnels compétents, dans leur silo déontologique. On donne à ces professionnels des armes pour s’organiser de façon transparente et pour résister à des propositions émanant de grands groupes financiarisés, que notre collègue Clément évoquait tout à l’heure et qui existent, déjà, sans être complètement transparentes. Et là, le titre du projet de loi – l’égalité des chances économiques – prend tout son sens pour ces professionnels du chiffre et du droit. Il n’y a en effet pas de raison qu’ils s’interdisent, eux, ces mutualisations qui permettent de renforcer le maillage territorial – et même, avec le numérique, de s’affranchir des distances – pendant qu’on fermerait les yeux sur les manières de faire de grands groupes, eux déjà financiarisés à l’international et qui, de fait, pratiquent déjà ce que nous craignons.