Monsieur le ministre, ce qui me choque le plus c’est la coexistence, dans la même société, des métiers de contrôle avec ceux de rédaction des documents : celui qui contrôle est placé sous la même hiérarchie que celui qui établit les documents. Nous en parlions tout à l’heure à propos des experts-comptables et des commissaires aux comptes, mais c’est vrai pour les métiers du chiffre et du droit en général. Celui qui va faire le chiffre va être contrôlé par celui qui fait le droit, ou vice-versa. Ils se trouveront dans la même structure : il n’y aura donc plus la séparation et l’impartialité qui est garantie par la loi. C’est ce qui me gêne le plus. Pour le reste, je ne vois pas d’inconvénient à ce que l’on essaie de mutualiser les moyens et d’améliorer la situation.