Comment relancer un processus de paix ? La question est posée en vain depuis tellement longtemps que je renonce à la poser à mon tour.
Après vos interventions, mon sentiment est mitigé. Je ne crois guère qu'un dossier aussi sensible puisse avancer si les deux partenaires ne sont pas d'accord sur l'essentiel. Attendre une solution extérieure des États-Unis ou de l'Europe a quelque chose de blessant. Lorsque le général de Gaulle et le chancelier Adenauer décidèrent de rapprocher la France et l'Allemagne par le traité de l'Élysée, ils ne le firent pas sous la pression d'une puissance quelconque. Le général de Gaulle ne l'aurait évidemment pas accepté.
Le cas de figure que vous évoquez me semble donc assez artificiel, même si, nous en convenons tous, il y a derrière beaucoup de souffrance et de difficulté. Pour ma part, je forme le voeu qu'Israël et l'autorité palestinienne trouvent suffisamment de ressources en elles-mêmes pour mettre fin au conflit.
C'est, vous le voyez, une courte intervention désabusée que je voulais faire à ce moment.