Certains parmi vous ne soutiennent pas ce texte et s’opposent à toute évolution du cadre juridique de la fin de vie. Les nombreux amendements de suppression des différents articles qui ont été déposés en témoignent. Je le dis à nouveau : il ne s’agit pas de porter un jugement sur la conviction de ceux qui ont déposé ces amendements. Mais nous estimons qu’une nouvelle étape est aujourd’hui nécessaire afin de mieux reconnaître les droits des patients en fin de vie. Cette évolution correspond à l’attente d’une écrasante majorité de nos concitoyens.
D’autres, à l’inverse, estiment que le texte ne va pas assez loin aujourd’hui. Il ne s’agit pas de nier, d’écarter ou de ne pas voir cette position. Celle-ci a été soutenue par de nombreux parlementaires, notamment à l’occasion de la discussion dans cet hémicycle de la proposition de loi de Véronique Massonneau,…