Par ailleurs, je suis sensible à son argument sur la deuxième partie de mon amendement, c’est-à-dire l’impasse thérapeutique ; je suis en effet plutôt convaincu.
En revanche, et même si j’accepte très volontiers d’accéder à la demande de Mme la ministre, j’incite vraiment à prendre en compte la notion de vie relationnelle : je rappelle en effet que la définition de la vie végétative est « sans manifestation de conscience de soi-même ou de son environnement ». Il faut donc faire très attention et éviter de nous cantonner à la notion d’être végétatif, dont la vie n’est pas en cause – du moins pour un temps, s’il ne s’éteint pas de lui-même – : il n’entre donc pas dans cette catégorie. Je souhaite donc que nous soyons extrêmement précis, et j’accepte de retirer de mon amendement.