J’ai beaucoup apprécié que vous ayez remarqué que j’avais tenu les deux minutes mais je sais que vous êtes un président intègre.
Madame la ministre, mes chers collègues, vous aurez compris que j’essaie de faire entendre une voix différente mais elle a beaucoup de mal à émerger. C’est au personnel que je pense surtout, car il n’est pas heureux. Les Français ne comprennent pas bien que l’on créé de telles structures étatiques aux contours difficiles à cerner alors que l’on laisse disparaître, dans le même temps, la délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale – DATAR. Que voulez-vous, lorsqu’ils entendent le terme « biodiversité », un certain nombre de compatriotes n’écoutent même pas la suite car ils se disent que cela va mal se terminer pour eux. Ils n’ont pas confiance, ils ne se sentent pas associés, pas concernés. Du coup, le personnel de ces structures souffre d’une espèce de stress, d’un manque de reconnaissance, de lui-même et du travail qu’il accomplit, et il n’est pas heureux. Ces structures, d’une certaine manière, créent des gens malheureux. Ceux qui y travaillent n’y sont pas heureux car leurs budgets sont toujours plus contraints et ceux qui sont soumis à leur administration ne le sont pas davantage car ils ont le sentiment qu’elles ne leur apportent pas grand-chose, si ce n’est toujours plus de contraintes. C’est tout ce que je voulais vous dire.
Merci monsieur le président d’avoir compris que je ne serais pas long.