Dire qu’un détenu n’a pas le doit à la santé, c’est oublier tout simplement le contenu de la loi. C’est à ce titre que je propose une expérimentation. Plus de 30 % des consultations en prisons concernent des soins dentaires, et la seule réponse, le plus souvent, c’est l’extraction. Je considère donc que pratiquer un examen bucco-dentaire sur des gens qui n’en ont presque jamais eu et dont l’état dentaire est mauvais, comme toutes les études le prouvent, c’est juste leur donner un peu de dignité.