Lorsqu’un amendement fait l’objet de sous-amendements de la part de parlementaires, je ne vois pas comment ces parlementaires peuvent dire qu’ils n’en ont pas eu connaissance…
Par ailleurs, c’est me prêter beaucoup que d’imaginer que j’ai refondé du sol au plafond la politique de santé mentale à l’occasion de ce texte. Celui-ci reprend les principes présentés en commission lors de l’examen du projet de loi initial, les orientations qui y ont été débattues avec les députés de la majorité comme de l’opposition, ainsi qu’un certain nombre d’amendements pour les intégrer dans le texte de façon plus satisfaisante et, enfin, il reprend les suggestions des professionnels, des familles concernées et d’autres acteurs du système de santé mentale. Plutôt que de faire un travail éparpillé, il a été souhaité proposer une vision d’ensemble. Peut-être une telle démarche est-elle considérée dommageable par certains, mais je pense qu’il est toujours souhaitable d’avoir une vision d’ensemble, y compris lorsque l’on ne bouleverse pas l’ordre des choses. J’aime le débat parlementaire, le débat politique, mais les postures et le théâtre sur un sujet dont vous êtes tous à dire qu’il est essentiel, je trouve que c’est un peu trop.