La commission a repoussé ces deux amendements, parce qu’elle n’estime pas que la situation actuelle appelle de modifications significatives. Depuis 1991, une commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité donne un avis au Gouvernement. Or, dans aucun des vingt et un rapports de la CNCIS depuis 1991, pas une seule fois ses présidents successifs n’ont demandé l’avis conforme.
Cela répond en réalité à un principe de cohérence. Il existe dans notre pays des autorités administratives dotées d’un pouvoir de décision.