« Mais, messieurs, s’il y a un point sur lequel tous ici nous sommes d’accord, c’est que rien, dans notre démocratie, n’est capable de bouleverser les consciences, d’aigrir les haines, de provoquer aux révolutions désespérées, comme les exemples de corruption donnés d’en haut par ceux qui détiennent une part du pouvoir. »
Jean Jaurès, en 1894, avait conclu son discours en présentant un amendement que j’aurais pu redéposer moi-même 121 ans après et que je vous cite : « Seront considérés comme ayant provoqué aux actes de propagande anarchiste tous les hommes publics, ministres, sénateurs, députés, qui auront trafiqué de leur mandat, touché des pots-de-vin, participé aux affaires financières véreuses. » À méditer !