Intervention de Jean Lassalle

Séance en hémicycle du 16 avril 2015 à 9h30
Renseignement — Article 6

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

Je vais m’y tenir, monsieur le président.

Je vous précise à toutes fins utiles que Navarrenx et Arudy se situent dans les montagnes.

Je sais qu’il ne faut pas tenir compte de ce qui s’écrit dans la presse, mais enfin, on y relève les questions que suscite un texte qui ne devrait pourtant pas, a priori, en poser. Je crois que l’opinion, comme nous-mêmes, ressent ce malaise. À mon avis, cela vient en grande partie du manque d’attention que nous avons porté à l’évolution de notre État depuis une bonne trentaine d’années.

J’ai parlé du Conseil constitutionnel, du Conseil d’État et, hier soir, des préfets. Je voudrais parler aujourd’hui des élus et, en particulier, de partis politiques qui ne me paraissent pas jouer le rôle qu’ils devraient assumer, compte tenu des temps que nous vivons. Je voudrais parler des parlementaires de notre pays, à qui l’on reproche souvent de procéder à des votes bloqués. Je voudrais également évoquer l’absence de cloisonnement entre hauts fonctionnaires et grands élus de la nation. Il me semble qu’il y a trop de porosité en la matière, ce qui n’est pas sain. Je n’ai pas confiance dans ce texte parce que les institutions de l’État ne sont plus tout à fait ce qu’elles devraient être et ce qu’elles doivent redevenir.

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