Permettez-moi simplement de souligner que c’est l’adoption par la commission d’un amendement du groupe UMP qui a permis cette avancée opérationnelle tout à fait utile. Il s’agit d’imposer aux organisateurs de transport routier international le recueil de l’identité de leurs passagers afin de faciliter ensuite les missions de TRACFIN.
À cet égard, même si la parole est libre dans notre hémicycle, madame Attard, je vous invite, et pardonnez-moi de le formuler aussi directement, à atterrir. Il ne me paraît pas pertinent ici d’engager un débat philosofico-poético-historico-fantasmagorique. Il s’agit de faire du droit : nous essayons modestement, sur tous les bancs de cet hémicycle, d’améliorer le dispositif opérationnel de protection des Français. Et grâce à cet article que nous allons voter, un certain nombre de compagnies de transport autoroutier terrestre ne feront plus n’importe quoi, seront tenues de savoir qui elles transportent, et ce, dans l’intérêt des Français.