Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, vous allez peut-être me taxer de sensiblerie, mais je suis sorti blessé de cette fameuse séance en hémicycle au cours de laquelle j’avais proposé le texte relatif au gaspillage alimentaire – je vous le dis en toute sincérité. La commission a travaillé dans des conditions ubuesques, alors que, quelques jours après le rassemblement des Français sous le slogan « Je suis Charlie », je pensais que nous serions capables de transcender toutes les convictions. Aujourd’hui encore, malgré un début de débat idyllique, l’on distille très subtilement le nom de l’un ou de l’autre alors que rien ne sépare l’amendement de M. Garot de celui de M. Lefebvre.
S’il vous plaît, mes chers collègues, donnons une autre image de cette institution. Je souhaite que nous partagions tous cette initiative et cette conclusion. Lorsque l’on veut donner du sens à une action, il faut donner des signes. Les Français les attendent. Merci de votre sagesse.