Au fond, ce texte est d'abord l'expression d'une priorité : le tout-fiscal. Il est ensuite la traduction d'une politique injuste : faire payer la classe moyenne. Il manifeste enfin une préférence pour des réponses ponctuelles à des urgences non anticipées, plutôt que des réformes structurelles, qui demeurent à l'état d'évocation.
Pour ces trois raisons principales, et compte tenu de l'absence de tout mouvement significatif depuis le début des nombreuses navettes qu'a subies ce PLFSS, le groupe UDI votera contre. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)