Madame la présidente, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, nous voici à la troisième lecture de ce PLFSS pour 2013, après une commission paritaire à laquelle j'ai pu participer. Autant dire que nous sommes au terme d'un long marathon, mais quand on aime, on ne compte pas ! (Sourires.)
Ce texte ne mérite pas les reproches injustes que j'ai entendus sur les bancs de la droite tout au long de ces longues semaines de discussion : il s'agit d'un PLFSS ambitieux, compte tenu du contexte économique dans lequel il s'inscrit, qui poursuit la double ambition de rechercher l'équilibre financier en inversant la courbe de la dégradation du déficit de la sécurité sociale et d'améliorer l'existant tout en préparant l'avenir.
Ce PLFSS marque surtout tout une rupture avec ce que nous avons connu sous la précédente majorité. Rendez-vous compte, mes chers collègues : c'est le premier projet de loi de financement de la sécurité sociale qui ne comporte aucune mesure de déremboursement au titre de l'assurance maladie.