Vous vous êtes remarquablement adapté aux règles de bonne gouvernance mises en place par vos prédécesseurs. Je pense en particulier à Éric Woerth, ici présent : les règles « zéro valeur » et « zéro volume », la réserve de précaution, les gages, etc. Mais, monsieur le ministre, je suis malheureux pour vous. Vous qui vous êtes tant plaint – et parfois avec raison – des mesures adoptées au début de la treizième législature, en 2007, vous allez porter comme un véritable fardeau le début calamiteux de la quatorzième législature, marqué par l'engagement de 20 milliards d'euros de dépenses supplémentaires. Vous allez courir sans arrêt de loi de finances en collectif et de collectif budgétaire en loi de finances, pour essayer de rattraper ces décisions malencontreuses. Elles sont liées à la croyance infondée de nos collègues de gauche selon laquelle la dépense publique stimule la croissance. Eh bien non !