Je ne voudrais pas que nous finissions sur un faux débat, compte tenu de ce qui s’est passé en commission et lors de l’audition de Jean-Pierre Karaquillo sur son rapport dont la proposition de loi s’est largement inspirée. M. le secrétaire d’État s’est beaucoup impliqué et a tenu à être présent lors de nos réunions, ce qui n’est pas habituel lorsqu’il s’agit d’un texte d’origine parlementaire. En général, le Gouvernement est présent quand il s’agit d’un projet de loi. Et nous nous retrouvons ce soir dans l’hémicycle.
En tant que président de commission, je peux témoigner qu’en commission comme ce soir, Mme la rapporteure a voulu faire un travail au fond, argumenté, qui rassemble des parlementaires de tous les groupes, Mme Dion, M. Lamour, Mme Arribagé ou M. Juanico, M. Hanotion, Mme Buffet.
Le moins que l’on puisse dire c’est que Mme la rapporteure n’a pas été partisane dans ses choix. Elle a développé un certain nombre d’arguments avant tout de nature juridique pour émettre ses avis, favorables ou défavorables. Et notre assemblée l’a suivie.
Par égard pour les sportifs de haut niveau et les sportifs professionnels, qui attendent tant de nous et à qui nous apportons ce texte de loi, je ne voudrais pas qu’en fin de débat, nous nous chipotions pour rien et, surtout, exprimions le contraire de l’intérêt général qui nous a, pour une fois, rassemblés dans cet hémicycle et au-delà. Je souhaiterais donc que, tous ensemble, nous laissions cela de côté et nous réjouissions d’avoir porté collectivement cette belle proposition de loi.