Je ne reviendrai pas sur les propos de M. le président de la commission, que je partage, mais je veux rappeler que ce texte crée de nouveaux droits pour ces personnes qui décident de sortir de la prostitution et des réseaux. Nous commençons déjà, par l’octroi de ces titres, à les protéger. Il est important de le dire et de souligner la force de ce texte.
Pourquoi fixer un minimum de six mois ? Vous savez pertinemment que la pression représentée par ces réseaux n’a jamais de fin. J’ai pu constater récemment, en me rendant dans un foyer qui protège des femmes ayant eu le courage de sortir de la prostitution, que les réseaux continuent à les menacer afin de les ramener vers eux…