Tout a été dit ! Quand les médias nous interrogent à ce sujet, comme c’était encore le cas ce matin, on nous dit : « Alors, votre loi de pénalisation des clients ? » Pour les médias, le texte se résume aujourd’hui à cela pour des raisons contradictoires.
Dans le prolongement de l’analyse de Guy Geoffroy, je crois que notre loi comporte un quatrième pilier, celui de l’éducation. Mais il est vrai que la pénalisation du client répond à un principe fondamental. Cette loi est une loi de dignité humaine, de droits humains, d’égalité entre les femmes et les hommes, et, par voie de conséquence, de lutte contre les réseaux et le proxénétisme. Elle rappelle que tout ne s’achète pas dans notre société. À partir du moment où il y a des clients, ils doivent être responsables.
Nous arrivons au bout de notre débat et nous espérons, madame la secrétaire d’État, que nous pourrons désormais faire appliquer très rapidement ce texte.