Il s’agit de fixer à quatre-vingt-dix jours après l’entrée sur le territoire le délai au terme duquel le versement de l’allocation, sauf exception, est refusé si la personne n’a pas déposé une demande d’asile. Permettez-moi de vous poser à nouveau la question, monsieur le secrétaire d’État et madame la rapporteure : cette loi contient-elle la moindre mesure d’économie, et en quoi corrigera-t-elle les effets de la dérive des coûts de l’asile dénoncée à de multiples reprises dans les rapports que nous connaissons tous ?