Cette disposition introduit un amalgame insupportable entre les filières maffieuses d'immigration clandestine – qui doivent être combattues avec la plus grande vigueur – et les actions totalement désintéressées de proches, de parents ou de bénévoles d'associations humanitaires.
Oui, la distinction doit être faite entre ceux qui nourrissent, hébergent, forment, conseillent les personnes en situation irrégulière pour des raisons purement humanitaires ou familiales – le député de Sète que je suis réservera à ceux-là la Chanson pour l'Auvergnat de Georges Brassens –, et ceux qui les exploitent.