Que nous soyons de gauche, de droite ou du centre, nous sommes tous des députés, élus dans des circonscriptions, au contact du réel. Au fond, le vrai clivage sépare ceux qui, comme nous, croient à la liberté et ceux qui, comme vous, veulent définir par la loi un critère uniforme applicable partout, de Béthune jusqu’aux Alpes-Maritimes, en passant par la Bourgogne et le Centre. Ce que nous essayons de vous faire comprendre, c’est qu’il faut croire en la capacité des élus municipaux à faire librement le choix de l’union.
Pour ma part, je plaide dans une partie de ma circonscription, pourtant rurale, pour la constitution d’une communauté de communes de près de 30 000 habitants, mais qui découlerait d’un choix effectué en toute liberté. Il faut croire en la capacité d’union libre des communes au sein d’intercommunalités de projet, plutôt que définir un seuil global extrêmement élevé, que vous allez vider de son contenu en prévoyant des exceptions plus compliquées les unes que les autres. Pourquoi diable n’arriverions-nous pas à obtenir cela : encourager librement l’expression libre de la volonté d’élus libres dans un pays libre ?