Nous n’allons pas nous donner des leçons de ruralité ou de proximité ici. Je suis favorable à la délégation à la région parce je pense que nous serons capables de subdéléguer ces services, de les confier à l’échelon de proximité de manière intelligente. Mais si nous perdons l’échelon régional, nous perdons toute chance de mutualisation, de péréquation, et alors nous entravons toute modernisation des schémas de transport.
Tout le monde ici peut raconter sa petite histoire. Je peux vous raconter celle de l’espace métropolitain du Grand Nancy, qui compte treize autorités organisatrices de transport. Nous convergeons avec la région pour qu’il n’y en ait plus qu’une : dès lors, nous aurons optimisé le bilan carbone, le bilan financier et le service aux citoyens. C’est cela la modernité, c’est cela la France de demain.