Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, la métropole du Grand Paris, c’est une belle et grande ambition, la suite d’un combat ancien commencé avant-guerre par des maires bâtisseurs et visionnaires et, plus récemment, du travail patient et austère des maires réunis dans le syndicat Paris Métropole. C’est un projet d’une grande modernité, d’une grande nécessité à l’heure où l’essentielle de la richesse mondiale se crée dans les métropoles.
Mes chers collègues, ce grand et beau projet est pourtant en passe d’être le symbole d’une vraie faillite démocratique. Ce sont des textes modifiés au gré des résultats électoraux de la gauche. C’est un conseil des élus méprisé, et dont les décisions sont piétinées, même si elles sont adoptées par 94 % des élus. Enfin, c’est cet amendement sur la gouvernance de Paris, puisque j’ai eu le privilège de susciter une disposition législative qui avait pour seule fin de m’évincer, ce qui est contraire à tous nos principes.