Intervention de Arnaud Richard

Séance en hémicycle du 15 juillet 2015 à 15h00
Réforme de l'asile — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Richard :

Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, monsieur le président de la commission des lois, madame la rapporteure, chère Sandrine, mes chers collègues, voilà le terme de longs mois de débats sur la réforme du droit d’asile.

Chacun s’accorde à décrire un système à bout de souffle, subissant une hausse constante de la demande, paralysé par un allongement inquiétant des délais et des coûts budgétaires croissants.

Madame la secrétaire d’État, cette réforme était bien évidemment nécessaire pour mettre fin aux carences qui nuisent aux victimes, qui ont un réel besoin de protection, et mettent à rude épreuve les personnels des préfectures, les travailleurs sociaux des différentes agences de l’État, ou encore les responsables des structures d’hébergement d’urgence.

Partant de ces constats, nous devions agir pour redonner son sens au droit d’asile, ce droit consubstantiel de la République, et mettre fin aux instrumentalisations et dérives dont il a malheureusement souvent fait l’objet.

La tâche n’était pas aisée. Elle l’était encore moins dans le contexte difficile que nous connaissons. Ces derniers mois ont été marqués par une arrivée massive de migrants aux frontières sud de l’Europe. Ces situations difficiles ont pesé sur nos débats. Dans un tel contexte, céder aux discours simplificateurs, réducteurs et schématiques aurait été une faute politique.

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