Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, le droit d’asile, tradition séculaire de notre pays est aujourd’hui gravement menacé. Cet asile qui fait notre honneur est maintenant notre fardeau en devenant la principale filière d’immigration clandestine de notre pays.
Faute de réforme satisfaisante, ces conflits ethniques et religieux sont importés dans nos villes – je pense notamment à Calais – au grand dam des Français qui vivent sur place. Le tout agité par les mascarades médiatiques de l’extrême-gauche qui se garde bien d’un soutien aussi fervent et ému à nos agriculteurs, nos petits retraités ou nos mères isolées qui vivent sous le seuil de pauvreté.