Quand la dépense publique augmentait de 3 % par an, et que vous étiez membre de la majorité ou, pour ce qui vous concerne, monsieur Mariton, membre éphémère du Gouvernement, vous ne trouviez pas cela dangereux.
Quand la dette publique doublait, et que vous étiez dans la majorité, vous ne jouiez même pas ce rôle de lanceur d’alerte : vous restiez muets. Or, monsieur Mariton, vous auriez dû être glacés d’effroi et paralysés de terreur.