L’article 3 crée dans chaque département une conférence des financeurs – mon département, l’Ille-et-Vilaine, fait partie des préfigurateurs du dispositif. Cette conférence des financeurs établira un diagnostic des besoins des personnes âgées, recensera les initiatives locales, définira un programme coordonné de financement des actions individuelles et collectives de prévention – jusque-là, tout va bien.
Le problème est que les financements alloués interviendront en complément des prestations légales ou réglementaires : la question est de savoir où on va trouver ces financements supplémentaires. Comment peut-on évoquer ainsi des financements complémentaires alors que les départements s’interrogent déjà sur les ressources dont ils disposeront pour assurer les prestations légales et réglementaires ? Il est à craindre que l’état des finances de nos départements, dont un grand nombre rencontre de graves difficultés financières, ne rende tout cela illusoire.