Le projet de loi que nous examinons aujourd’hui en deuxième lecture réaffirme la liberté de choix laissée à la personne âgée de son projet de vie, et donc du mode d’intervention de l’aide à domicile. Cependant, le texte n’en tire pas les conséquences en s’assurant qu’aucune pénalité ne sera appliquée aux personnes âgées qui font le choix de recourir à l’emploi direct. Il s’agit donc d’y remédier en supprimant l’alinéa précité.
En réponse aux propos qui ont été tenus à propos de la qualité de l’intervention, je tiens à souligner les efforts réalisés par la Fédération des particuliers employeurs en faveur de la formation des salariés, afin d’améliorer cette intervention auprès des personnes âgées.
S’il est vrai que, s’agissant de publics très fragiles, il faut s’assurer de la bonne qualité de l’intervention – j’en suis tout à fait d’accord –, choisir d’être un particulier employeur, que ce soit en gré à gré ou en mandataire, présente d’autres avantages. Il ne faut donc pas appliquer de pénalité : je souhaite que cela soit formellement écrit dans la loi.