Monsieur le président, il me vient une envie pressante de poser une question à mon collègue Charles-Amédée de Courson. Mais quelle est donc, monsieur le député, cette envie incessante qui vous pousse, l’automne venu, à bramer tant d’amendements dans cet hémicycle ? Monsieur le député, depuis vingt-deux ans vous bramez les mêmes amendements qui, non contents de nous faire perdre du temps, ne servent qu’à vous écouter parler.
Je profite, monsieur le président, de cette envie pressante pour inviter monsieur de Courson à chausser des bottes et à se couvrir d’une veste de chasse pour aller écouter les brames des cervidés au fond de ses chers bois, qu’il défend avec tant d’assiduité par nombre d’amendements.