Monsieur le président, monsieur le ministre délégué, mes chers collègues, je voudrais adresser cinq critiques à ce projet de loi de programmation.
La première, que j'ai développée à plusieurs reprises, concerne les hypothèses macroéconomiques retenues. Cette critique s'adresse d'ailleurs tout autant à vous, monsieur le ministre délégué, qu'à vos prédécesseurs, lesquels ont presque tous fait la même chose, à savoir surévaluer systématiquement la croissance. Pour 2012, vous prévoyez toujours 0,3 %. Or nous finirons quelque part entre 0 % et 0,3 %. En revanche, pour 2013, vous retenez toujours 0,8 %, alors que plus personne n'y croit.