Nous partageons les principes qui fondent cette loi de programmation, à savoir la réduction des déficits et la définition de priorités au sein des différents budgets. Nous alertons néanmoins sur les conséquences économiques du rythme adopté car, comme nous l'avions déjà souligné dans la discussion sur le TSCG, la conjonction des politiques d'austérité en Europe risque de plonger l'ensemble de nos pays dans une crise durable. Les prévisions de recul du PIB en Allemagne pour le dernier trimestre 2012 et le premier trimestre 2013, en lien avec la baisse des exportations et de la demande européenne, nous conforte malheureusement dans cette inquiétude. Enfin, le groupe écologiste plaide pour une réorientation des budgets et de la fiscalité pour mettre l'écologie au centre des priorités de la législature. La conférence environnementale, le groupe de travail sur la fiscalité écologique et la priorité donnée à la rénovation thermique nous paraissent aller dans ce sens, mais nous espérons que cette priorité sera inscrite dans les prochaines lois de finances.
Ces réserves étant émises, nous voterons la loi de programmation 2012-2017.