Je vous remercie, monsieur Mariton, pour les termes sympathiques que vous avez utilisés. Le vrai « délire », cher collègue, c’est la difficulté pour se loger. Ça, c’est un vrai délire dans ce pays ! Puisque vous êtes visiblement si fort dans la controverse, j’aimerais vous entendre sur ce point.
Dans les départements où l’offre est en complet décalage avec la demande, les élus locaux – je pense notamment aux élus parisiens –, font de réels efforts pour proposer aux ménages une offre de logements accessibles au plus grand nombre, en locatif comme en accession. On est loin d’une économie administrée : on est dans la régulation du marché – c’est sans doute ce qui vous sépare de nous, monsieur Mariton. Si nous ne faisons rien aujourd’hui, si nous laissons continuer cette hausse vertigineuse des prix de l’immobilier, nous ne pourrons que pleurer, les uns et les autres – sans doute plus à gauche qu’à droite et, en particulier, que de votre côté, monsieur Mariton –, sur les difficultés des familles à se loger dans un certain nombre de territoires de notre pays. La réalité, c’est ce que j’ai décrit tout à l’heure. La fiction, c’est ce que vous en pensez.