Dans un geste d’apaisement, je retirerais également mon amendement pour me rallier à celui de la commission des finances. Toutefois, monsieur le secrétaire d’État, vous rêveriez d’un budget de 4 milliards d’euros que vous pourriez diminuer de 4 %. Or, vous avez déjà bien du mal à essayer d’éviter que le budget de l’État n’augmente, – et encore en va-t-il autrement pour celui de la Sécurité sociale. C’est un rêve pour vous, alors n’exigez pas des autres bien davantage que ce que vous parvenez à faire, qui suffit à vous brouiller avec chacun de vos collègues. Qu’auraient-ils dit si leurs budgets avaient été diminués de 4 % ? Un peu de raison, donc !
De plus, monsieur le ministre, pacta sunt servanda. À partir du moment où l’on passe un accord, on le tient. On ne le modifie pas tout le temps. Sinon, la parole de l’État perd toute valeur.