Le rapport de Monique Rabin et de Catherine Vautrin mettait bien en évidence les difficultés que connaissent les chambres de commerce et d’industrie. Comme les collectivités locales, elles doivent s’adapter à un rythme d’évolution de leurs recettes différent de celui qu’elles ont connu pendant des années et qui les a conduites à dépenser beaucoup, voire probablement à maintenir des modes d’organisation qui ne sont plus adaptés. La pression financière mise sur elles peut les obliger à réfléchir à leurs mécanismes internes de solidarité, à leur restructuration, voire à d’éventuelles fusions de chambres. C’est ce qu’il faut contenir.
La proposition du groupe socialiste, que nous avions arrêtée avec Monique Rabin, consistait à ramener la baisse prévue de 150 à 130 millions d’euros pour que le fonds soit financé à l’intérieur de cette enveloppe.
Monsieur de Courson et monsieur Abad, vous faites référence à une trajectoire, qui avait été annoncée précédemment.