Merci de me laisser terminer ! Ce sont aussi 31 milliards d’euros en pharmacie, 5 milliards d’euros en recherche et développement et une marge nette mondiale de 20 %. Ces chiffres sont certes pour le monde, mais vous savez comme moi que, comme Sanofi, les groupes pharmaceutiques européens font leurs bénéfices à l’étranger et ont de grandes difficultés à trouver des marges en Europe.
Il est donc bien normal que, comme vient de le dire la ministre, dans nos économies où l’on s’intéresse à l’industrie pharmaceutique et au budget de l’État, nous discutions avec les industriels pour adopter les prix les plus justes. Le temps des blockbusters est terminé : aujourd’hui, une concentration s’opère dans le secteur de la pharmacie et dans les partenariats, avec des diversifications. Il faut regarder cette situation en face. Nous devons affronter des maladies chroniques et il est normal de le faire en considérant tranquillement la pharmacie telle qu’elle est aujourd’hui, et non pas telle qu’elle était hier.
J’ajoute enfin que, depuis vingt ans, le niveau des dividendes versés par Sanofi, par exemple, est stable…