La vraie différence entre le groupe socialiste, du moins un certain nombre de ses membres, et le groupe UDI est là : nous estimons pour notre part que l’emploi ne doit pas être administré, qu’il ne peut pas se décréter. L’emploi provient de conditions économiques, d’un taux de croissance, d’un environnement qui permettent aux entreprises de se développer et d’embaucher. L’emploi permet le développement de l’activité et le fonctionnement de l’entreprise, apportant ainsi un avantage à la société tout entière.
Telle est la raison pour laquelle, depuis le début de cette législature, la courbe du chômage ne s’est pas inversée. Le parti socialiste pense que c’est en décidant que l’entreprise doit embaucher qu’on va créer des emplois, alors que c’est exactement l’inverse qui se produit : les entreprises se replient sur elles-mêmes, voire se délocalisent et n’embauchent plus. Aujourd’hui, bien que tous les indicateurs soient au vert – les prix de l’énergie sont au plus bas, les taux d’intérêt quasiment nuls, le taux de l’euro par rapport au dollar a un des niveaux les plus faibles depuis sa création –, la croissance ne décolle pas, alors que c’est l’inverse dans tous les pays industrialisés.