L’aide publique au développement restera bien entendu le principal levier du financement du développement ; mais, on l’a rappelé à Addis Abeba, elle ne saurait assumer seule ce financement.
La France s’est engagée sur l’objectif de consacrer 0,7 % de sa richesse nationale à l’aide publique au développement – et 0,2 % pour les pays les moins avancés. Le présent budget en est une première traduction. J’ai donc beaucoup de mal à comprendre que certains groupes ne votent pas un budget non seulement stabilisé mais augmenté, alors que, depuis trois ans, ils avaient voté un budget en baisse.