Merci : je m’efforçais de l’identifier dans la suite de votre propos.
La dyspraxie s’inscrit dans une nomenclature plus globale, qui regroupe les troubles « dys » – tels que la dyslexie ou la dysphasie. Vous avancez le chiffre de 5 à 7 % d’enfants concernés ; mais l’on ne dispose pas d’estimation exacte quant à la prévalence de ces pathologies en France.
Elles constituent en tout cas une priorité, non seulement pour mon ministère, mais aussi pour celui de l’éducation nationale : la priorité, pour ces enfants, est d’être scolarisés en milieu ordinaire, moyennant un accompagnement et des outils adaptés. C’est ce à quoi nous travaillons avec la ministre de l’éducation nationale et avec les associations familiales, particulièrement préoccupées par ce type de handicap.
Dans le cadre de cette politique, le Gouvernement a augmenté le nombre d’auxiliaires de vie scolaire tout en « déprécarisant » leur statut. La formation de l’ensemble des personnels de l’éducation nationale aux handicaps, en particulier aux troubles « dys » et à l’autisme auquel ceux-ci peuvent être associés, participe du même objectif. La priorité, je le répète, est de permettre à ces enfants de poursuivre leur scolarité aussi loin que possible, pour leur permettre de mener une vie d’adulte et de prétendre à tous les droits qui s’y rapportent. C’est le sens de notre action au quotidien.