C’est un mot superbe que celui de solidarité, du moins entendu au sens de relation libre incorporant l’ensemble des familles dans la nation qui solidifie et fortifie l’unité, l’héritage et le destin des corps sociaux. Mais le superbe conduit aussi à l’orgueil, écueil que l’État n’a pas su éviter, prisonnier qu’il est de son individualisme militant et de ses intrusions grandissantes dans l’intimité comme dans la liberté des familles.
Ce rappel essentiel explique les échecs systématiques de la Ve République dans ce qu’elle appelle la lutte contre l’exclusion et la pauvreté, que François Mitterrand avait d’ailleurs promis d’éradiquer. Quiconque ouvre les yeux dans la rue comprend immédiatement que la gauche fit, là aussi, une promesse en l’air.
D’ailleurs, chacun le sait parfaitement, plus de trois régions en France comptent plus de 20 % de leur population sous le seuil de pauvreté. Les Français disent avoir besoin de 500 euros de plus par mois pour vivre confortablement : la France périphérique est manifestement aux abois.
Alors que la situation sociale est indéniablement explosive, l’État choisit d’entrer avec effraction dans la liberté des familles. Nous lisons l’encouragement à la mixité des métiers et la discrimination à l’encontre des mâles blancs de plus de cinquante ans à la télévision, soit 5 millions pour l’expérimentation en milieu professionnel.
Protéger les femmes par le renforcement de la politique pénale contre les violences et les influences qui les violentent est une solution d’urgence. Le corps social fera le reste, sans intrusion de l’État.
Ma question est simple : quand rétablirez-vous le droit au travail pour tous, au lieu d’un traitement social du chômage qui ruine notre société et notre économie ?