Monsieur le député, si je comprends bien votre propos, c’est en réalité l’ensemble de notre système de protection sociale que vous remettez en cause, c’est-à-dire l’héritage même du Conseil national de la résistance et tous les principes qui, finalement, fonde notre République.
De même, vous remettez en cause la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes. L’égalité femmes-hommes, quelle drôle d’idée ! Pourquoi donc y consacrer de l’argent ?, vous demandez-vous.
C’est pourtant bien une priorité pour ce gouvernement. L’égalité, je vous le rappelle, fait partie des valeurs républicaines, au même titre que la liberté et la fraternité. L’égalité entre les femmes et les hommes est donc une de nos priorités, de la même façon que la lutte contre la prostitution et la traite des êtres humains, et en particulier des femmes.
Toute la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances » relève de la protection sociale, qu’il s’agisse du soutien aux personnes handicapées, de la solidarité avec les plus précaires ou de la mise en oeuvre du plan de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale.
Au passage, je vous fais remarquer que, pour la première fois dans notre pays depuis 2007, la pauvreté recule – de manière insuffisante, certes, mais elle recule. De même, et également pour la première fois depuis longtemps, les chiffres de l’emploi sont, ce mois-ci, plutôt favorables.
Monsieur le député, vous êtes un décliniste : vous nous dites que tout va mal dans ce pays et que, selon vous, il faudrait probablement couper tous les crédits d’aide sociale. Eh bien je vous dis non : notre politique est la bonne et nous allons dans le bon sens. Quoi qu’il arrive, et quoique vous puissiez en dire, nous la poursuivrons.