I comme idéologie, avec cette méfiance à l’égard des industries de santé, qui subissent le yo-yo des taxes et des règles en tout genre.
I comme idéologie encore, avec cette obsession d’opposer le public au privé, des règles différentes étant appliquées à des praticiens qui font le même métier : soigner les Français. Madame la ministre, les Français ont le droit de choisir leur médecin et leur chirurgien en toute confiance.
I comme intolérance, l’intolérance au dialogue que vous développez face aux professionnels de santé, obligés de multiplier les journées de grève, comme ce vendredi, pour obtenir une autre réponse que votre condescendance technocratique.
I comme incapacité, devant les vrais enjeux de la santé au quotidien. Votre projet de loi ne dit rien sur la rémunération des médecins, et rien non plus sur les restes à charge à cause desquels des millions de Français renoncent aujourd’hui aux soins dentaires et optiques.
Enfin, I comme Icare, Icare que vous imitez depuis 2012. Icare s’est brûlé les ailes en voulant trop s’approcher du soleil. Comme lui, à trop vouloir vous approcher d’un modèle étatiste, vous allez détruire notre système de santé.
Oui, votre projet de loi nuit gravement à la santé. Alors changez-le pendant qu’il en est encore temps.