Intervention de Jean-Louis Dumont

Séance en hémicycle du 18 novembre 2015 à 15h00
Protection de l'enfant — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Dumont :

L’association que je présidais, lorsqu’elle fut amenée à accueillir des enfants et à s’occuper de familles, considérait que la mission qui lui était confiée par l’ASE justifiait une permanence téléphonique. On a aujourd’hui les moyens, ne serait-ce que par la téléphonie mobile, d’assurer un tel service, avec une personne compétente, y compris du vendredi après-midi jusqu’au lundi.

Cette permanence doit être assurée même si l’éducateur est en retard, malade ou en vacances : l’ensemble du service doit se sentir concerné par une alerte, par un appel qui, d’ailleurs, est souvent un appel au secours : celui-ci est alors l’occasion d’explications et d’un déplacement.

La France pratique peu l’évaluation, qui a cours dans d’autres pays : elle est davantage habituée à l’inspection, mais celle-ci, justement, n’est pas synonyme d’évaluation. Or l’évaluation de missions confiées à des associations, qu’il ne s’agit au demeurant pas de mettre en cause, appelle de nouvelles responsabilités en termes d’organisation du service. Il faut éviter, en somme, qu’un vide s’installe et que l’on s’en satisfasse, que chacun se repose ou se désintéresse de tortures ou d’actes de barbarie, en faisant comme s’ils ne pouvaient avoir lieu le week-end. Le lien doit être permanent : c’est l’objet de mon amendement.

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