Une fois encore, je soutiens la démarche de mon collègue Dumont.
J’ai vécu dans mon département une situation également préoccupante. Un jeune couple de 18 ans, parent d’un enfant, a été signalé. À quatre reprises, les services sociaux ont proposé d’aller voir l’enfant. Les parents ont refusé ou n’ont pas ouvert la porte et, depuis plusieurs semaines, le petit est dans le coma en raison des coups portés par son père.
Comme M. Dumont, je suis intimement convaincue que nous devons nous montrer bien plus contraignants afin que les services puissent pénétrer dans le domicile des parents et se rendre compte de la situation vécue par la famille – sur place, donc, avec les parents, pour évaluer les dangers encourus par l’enfant.
Je voterai donc en faveur de cet amendement. Peut-être rend-il la loi bavarde mais il peut aussi nous obliger à avancer en la matière.