Certes, mais vous êtes la secrétaire d’État, donc vous êtes la référence de ceux qui font respecter la loi.
Bien que Mme la rapporteure et vous-même ayez donné à cet amendement un avis défavorable, je le maintiens, tout en rectifiant sa rédaction, qui doit être améliorée. Il convient donc de substituer aux mots : « rencontre préalable de l’enfant par le juge, ce dernier » les mots : « rencontre préalable, par le juge, de l’enfant ; ce dernier ».
Si je maintiens mon amendement, c’est que j’ai cru comprendre que l’esprit qui anime certains de ceux qui ont été signés par plusieurs parlementaires vous permettra, madame la secrétaire d’État, d’assurer l’ensemble des services qu’ils sont respectés. Lorsque les présidents des conseils départementaux prennent leurs fonctions, ils n’ont tout d’abord pas conscience de ce que représente la politique sociale de l’ASE. Ensuite, ils considèrent que, compte tenu de l’ampleur du budget, ils ne peuvent pas ne pas s’y impliquer. Ils oublient alors bientôt l’aspect budgétaire pour mettre en place de vraies politiques. S’il leur faut du temps, c’est qu’ils ne sont pas tous préparés à cette politique spécifique, qui n’est dépourvue ni de sensibilité ni de responsabilité et qui met en jeu de nombreux intervenants.