Il est vrai qu’avec 1 000 milliards de dette sous les deux quinquennats où il a été rapporteur général du budget, il est un grand expert en politique du pire !
Aymeric de Montgolfier aurait peut-être été plus crédible s’il n’avait laissé voter au Sénat une première partie du projet de loi de finances pour 2016 avec un déficit prévisionnel accru de 4,2 milliards d’euros – excusez du peu !
Nous reviendrons donc avec un peu plus de raison sur ce vote inconséquent de la droite sénatoriale en deuxième lecture, d’autant que les raisons de cette dérive du déficit prévisionnel sont à l’image de la droite, c’est-à-dire irresponsables et consternantes : il y a bien évidemment une moindre participation des collectivités locales à l’effort de redressement des finances publiques, à hauteur de 1,6 milliard d’euros, entièrement financée par un endettement supplémentaire et un dépassement de la norme d’évolution de la dépense publique en volume et en valeur – bel exemple de démagogie et d’irresponsabilité !
Il y a surtout les mesures fiscales avec, bien évidemment, une première étape de remise en cause de l’ISF et, surtout, près de 3 milliards d’euros de baisses d’impôts pour les ménages les plus aisés sur le haut du barème de l’impôt sur le revenu, financées en grande partie par la remise en cause des mesures d’allégement de l’impôt sur le revenu sur les premières tranches dont nous avons voté le principe en première lecture – bel exemple du sens de la justice fiscale telle que la conçoit la droite !