Mais les ressources dont nous disposons déjà grâce à la CASA permettront de financer et de mieux coordonner les actions de prévention au niveau local, de la préparation au départ à la retraite jusqu’au repérage des situations de fragilité, en passant par la lutte contre l’isolement des personnes âgées. Il permettra aussi de financer davantage d’heures d’aide à domicile et de diminuer le reste à charge pour plus de 700 000 personnes. Il permettra, enfin, de soutenir les quatre millions et demi de personnes qui aident une personne âgée à domicile, ces proches aidants qui seront enfin reconnus par la loi et qui pourront bénéficier d’une aide au répit pouvant atteindre 500 euros, afin de financer une prise en charge temporaire de la personne aidée ou des heures d’aide à domicile supplémentaires, afin qu’ils puissent reprendre leur souffle.
Pour ces raisons, je vous invite, mes chers collègues, à adopter les conclusions de la commission mixte paritaire, non sans avoir remercié l’ensemble des personnes qui, depuis trois ans, participent à l’élaboration et à l’examen de ce projet de loi : d’abord notre collègue Michèle Delaunay, qui a mené la concertation et forgé le texte initial, ainsi que Martine Pinville, qui m’a précédé dans la fonction de rapporteur, mais aussi Laurence Rossignol et son cabinet, avec qui le dialogue a toujours été constant et productif – soyez-en à nouveau remerciés – ; mes collègues du Sénat, Georges Labazée et Gérard Roche, qui ont su faire preuve d’écoute et d’ouverture d’esprit, ainsi que tous les parlementaires et l’ensemble des associations et représentants professionnels qui ont apporté leur contribution, de même – il ne faut jamais les oublier – que les administrateurs de notre commission, toujours disponibles et efficaces.